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readpositive
Description du blog :
Y avait Drink positive *, dorénavant Read Positive *
Catégorie :
Blog Littérature
Date de création :
01.05.2010
Dernière mise à jour :
12.09.2010
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Eragon Saphira Oromis Islanzadi Eragon
Derniers commentairescette fic est passionnante !
j'ai adoré la rencontre de murtagh et de calyst !
penses-tu écrire une suite ?
Par Anonyme, le 15.12.2011
salut super fic, et on veux la suite ! ^^
Par Anonyme, le 13.04.2011
salut super fic,et on veux la suite ! ^^
Par Anonyme, le 13.04.2011
on veut la suite !!!!!!http://h ugi.centerblog .net
Par Anonyme, le 24.02.2011
Suite chapitre 6
Gryffleyd
La solitude se faisait de plus en plus sentir sans qu’Eragon ne comprenne pourquoi. Il avait l’impression que toutes ses joies, ses bonheurs, ses sentiments heureux quels qu’ils soient, tous étaient aspirés afin de laisser place à un immense froid qui dévorait lentement son cœur.
« Saphira… » appela faiblement le garçon.
Ne recevant aucun réponse, il se laissa glisser contre le mur sur lequel il s’appuyait et s’assit lourdement, ignorant la rudesse du sol. Entourant son corps de ses bras afin de se réchauffer, le dragonnier sentit que tout cela était anormal :
« L’épée… » souffla-t’il.
Un rire aigu éclata, résonnant contre la paroi, ce qui le fit sursauter. Eragon se redressa brusquement, regardant aux alentours.
« - Qui est là ? » cria-t’il d’une voix forte.
Il n’avait pu s’empêcher de trembler mais se tenait droit et assuré dans la pénombre de la grotte. Cependant, même en plissant ses yeux d’elfes, il ne voyait absolument rien. Soudain, il perçut une ombre glisser autour de lui. Il voulut identifier l’intrus mais il se heurta à une conscience désorganisée, envahie de chaos. C’est alors que les paroles d’Oromis lui revinrent en tête :
- Vous êtes le gardien de l’arme !
Cette fois, la conscience s’agita de telle manière que toute la grotte trembla. Eragon leva ses mains pour se protéger des gravats qui tombaient du plafond en pierre. Lorsque les parois s’arrêtèrent de vibrer, une voix grave résonna :
- L’arme ?
- Oui, l’arme qui est ici, répondit le dragonnier. Vous en êtes le gardien, n’est-ce pas ?
L’ombre grandit de plus en plus vite en émettant un long râle.
- Moi, le gardien de cette abomination ?
Eragon recula, effrayé. Mais quelle était donc la nature de ce protecteur ? Malgré le chaos de son esprit, il percevait une part enfouie de sa conscience contenant des fragments d’âme qui lui étaient familiers. L’ombre reprit sa forme de nuages noirs avant de reprendre d’une voix lourde et monocorde :
- Lorsque je suis mort, on a emprisonné mon âme ici, sans mon accord. J’ai erré pendant des siècles et des siècles sans que personne ne daigne jamais me libérer. Qui es-tu ?
- Mort ? éluda Eragon. Cela veut dire que vous étiez humain avant ?
Le même rire strident résonna :
- Humain ? Non, je n’étais pas humain, j’étais de la même race que ceux qui m’ont enfermé : Un elfe !
Elfe ! Ca alors ! Le peuple qui avait le plus cette arme en horreur en avait confié la garde à l’un des siens. Enfin contre son gré semblait-il. Soudain, le dragonnier se sentit envahit de tristesse. Cet elfe avait dû subir maints tourments, ce qui expliquait la folie qui s’était peu à peu emparée de son esprit. Il inspira avant de s’incliner respectueusement :
- Atra esterni ono thelduin.
L’ombre tournoya alors sur elle-même, ce qui pour Eragon devait sans doute être un signe de surprise.
- Mor’ranr lifa unin hjarta onr…souffla-t’elle, avec une once de joie dans la voix.
- Un du evarinya ono varda, acheva le dragonnier.
L’ombre enveloppa alors ce dernier, qui se laissa faire :
- Quel est ton nom ?
- Je m’appelle Eragon Tueur d’Ombre, répondit-il, attendant que l’elfe dévoile son identité.
- Tueur d’Ombre, rien que ça ? ricana ce dernier. Et que viens-tu faire ici, Eragon Tueur d’ombre ?
- Je viens prendre l’épée qui est cachée.
L’ombre effectua une pirouette en riant avant de se placer face au dragonnier.
- T’a-t’on révélé ce qu’elle était réellement ?
- Oui…
- Si tu sais que cette arme est maudite et qu’elle attire la Mort et que tu viens malgré tout la prendre, c’est que tu es fou ou inconscient !
- Et toi, qu’est-ce que tu es ? demanda Eragon, en regardant l’ombre intensément.
En effet, il attendait une réponse, certain que cela lui apporterait des éclaircissements sur sa mission. Pourquoi Maître Oromis était-il si sûr qu’il convaincrait le gardien de lui donner l’épée ? Cela l’intriguait et il vit l’ombre flotter lentement à travers la grotte.
- Je m’appelais Maerzadi…
Eragon eut alors un choc. Ce nom, c’était celui qu’avait prononcé Arya lors de leur voyage vers Ellesméra. C’était lui qui s’était…
-…suicidé lorsqu’il eut la vision de tuer son propre fils. Acheva-t’il à haute voix.
L’ombre l’entoura, agitée :
- Comment sais-tu cela ?
- Quelqu’un me l’a raconté…
L’ombre gronda de rage, emporté par un flot de souvenirs refoulés :
- Tout cela à cause d’elle. On m’avait pourtant prévenu mais j’étais un elfe avec peu d’expérience sur la magie noire. J’ai donc tenté de maîtriser cette épée…
- Que s’est-il passé ? relança Eragon, sentant son hésitation.
- Je suis mort, voilà ce qui s’est passé, Ricana l’elfe avec une pointe de démence. Si tu tiens à ta vie, Shur’turgal, va-t’en !
Le jeune homme resta bouche bée :
- Mais…comment…
- Qui d’autre en aurait besoin ? Qui d’autre aurait la prétention de la maîtriser alors qu’il était empli de doute et de désespoir en posant le pied dans ce sanctuaire ?
- C’était un test ? Cette sensation que j’ai ressenti ? C’était un aperçu des pouvoirs de l’épée ?
L’ombre ne répondit rien, se contentant de flotter devant lui. Le garçon fléchit. Il avait échoué encore une fois. Il n’avait pu sauver Garrow, ni Ajihad et Hrothgar et encore moins son frère. Quel mauvais choix avait fait Saphira en le préférant, lui, plutôt qu’un autre ! Saphira…Le jeune homme secoua la tête. Solembum l’avait dit, il devait chasser ses doutes. Saphira était là et à eux deux, ils avaient tué un Ombre, rencontré des elfes, des nains…Ils avaient voyagé, ils avaient progressé. Il ne pouvait rien faire maintenant ? Alors il s’entraînerait encore. Et il avait Katrina et Roran à sauver. Arya et Nasuada comptaient sur lui. Et si des gens comptaient sur lui, c’est qu’il était capable d’accomplir des choses. Il le ferait avec cette épée et rien d’autre… Le garçon fixa l’ombre, une nouvelle combativité dans le regard.
- Ooooh, applaudit l’ombre. Mais d’où vient une telle énergie ?
- Maerzadi-elda…Cette épée, j’en ai besoin, déclara le semi-elfe en choisissant ses mots avec soin. L’Alagaësia sombre peu à peu dans le chaos mais des hommes, des elfes et des nains se battent pour changer son avenir noir…
- Des elfes et des nains ? Ca mérite le détour, répondit ironiquement l’elfe-ombre.
- Cette épée est le seul moyen de les rassembler et de mettre fin à ce carnage. Montrez-la moi, s’il vous plaît…
- Son pouvoir t’engloutira…
- Je ne suis pas seul, sourit Eragon. Montrez-la moi.
L’ombre resta silencieuse, comme si elle faisait face à un cruel dilemme. Le dragonnier acheva donc de le convaincre :
- Vous avez bien réussi à changer le destin grâce à cette épée. Vous n’avez pas tué votre fils.
- J’en suis mort…répliqua amèrement Maerzadi.
- Vous auriez préféré tuer votre fils ? Montrer que le destin ne peut être contredit ?
- Et toi Shur’turgal, te sens-tu prêt à donner ta vie pour le démontrer ?
Eragon pensa alors à Arya que le destin lui promettait d’aimer mais pas d’en être aimé. A son frère pour qui être Parjure était forcément un destin. Et la prédiction d’Angela qui lui promettait une vie parsemée de peine et de sang. Oui, pour tout ça…
- Je suis prêt à en mourir. »
L’ombre recula alors et un flash aveuglant de lumière illumina le dragonnier qui ferma les yeux. Lorsqu’il les rouvrit, la grotte était constellée de pierres brillantes qui éclairait les parois. Face à lui se trouvait un autel avec des bougies, sur lequel reposait un long étui. Le dragonnier s’approcha prudemment et gravit les quelques marches qui le séparait du coffre. Sur le bois était gravé un serpent s’enroulant autour d’un lys. Lorsqu’il ouvrit la boîte, Eragon ne put étouffer une exclamation. Elle était large et longue comme son bras, incurvée sur sa fin, tel un dard menaçant. Trois minuscules lames s'en échappaient, faisant penser à une énorme griffe de dragon. Son pommeau argenté représentait un serpent mais s’enroulant autour de l’épée jusqu’à avaler la lame. Elle était vraiment magnifique et surtout :
« Sa lame est bleue ! » constata Eragon avec joie. Néanmoins, une petite voix lui chuchota « destin ».
C’est alors que la voix de Maerzadi retentit :
- Si je ne t’en avais pas senti capable, tu serais mort sur le champ. Elle est bien trop dangereuse pour être laissée entre les mains d’un débutant. Je ne te considère pas comme un sauveur, Eragon Tueur d’Ombre. Mais je suis curieux de voir ce que tu vas réussir à faire !
- Merci Maerzadi-elva, dit le dragonnier en s’inclinant. Je ne manquerais pas à mes devoirs.
- Si tu le fais, crois-bien qu’Islanzadi t’enfermera ici à ma place. Elle l’a déjà fait…
Eragon hocha la tête. Il se doutait bien que la reine le ferait surveiller et au moindre comportement suspect, elle l’emprisonnerait sans aucune hésitation.
- Adieu maintenant, Shur’turgal. Mon devoir est accompli.
- Attendez ! Comment dois-je…
- Gryffleyd t’apprendra elle-même comment elle fonctionne !
Gryffleyd, c’était donc son nom. Eragon sourit avant de déclarer :
- Sé mor’ranr ono finna !
Ce fut un rire strident qui lui répondit avant que la présence de l’elfe ne s’évapore doucement. Le dragonnier s’approcha alors de l’épée et la saisit délicatement entre ses doigts.
« Elle est légère… »
Il effectua quelques mouvements avec afin de voir si ses membres s’adaptait à cette épée ce qui ce fit sans problème. Elle n’avait rien à envier Zar’roc et il se demandait même si Gryffleyd ne surpassait pas cette dernière en puissance. Eragon pouvait sentir toute la magie phénoménale qui émanait d’elle et s’insinuait doucement en lui. Satisfait, le dragonnier retourna sur ses pas retrouver Saphira. Il n’était pas inquiet pour les pouvoirs de l’épée car, comme l’avait dit Solembum, ils se manifesteraient uniquement lorsqu’il tuerait quelqu’un, ce qui n’était pas pour tout de suite. Il se hissa hors des racines et avisa sa dragonne allongée sur le côté.
« Elle est bleue, Saphira ! »
Mais cette dernière hurla :
« Merveilleux ! Non vraiment ! Pendant que moi, je me faisais un sang d’encre, monsieur admirait la couleur de son épée ! »
« N’exagère pas, tempéra le dragonnier, surpris. Je ne suis resté que quelques heures. »
« Quelques heures ?! »
Saphira fixa son petit homme de ses yeux bleu :
« Eragon, tu y es resté deux jours ! »
Ce dernier resta abasourdi. Deux jours, comment était-ce possible ? Puis il fit un rapide calcul.
« Roran ! Nous sommes sensés partir pour Helgrind dans 48 heures ! »
Sa dragonne laissa échapper un soupir faussement désespéré et s’allongea pour permettre à Eragon de monter.
To be continued...